Aujourd’hui, un article pour les femmes !
Et pour les hommes aussi, après tout. Un peu de culture ne fait pas de mal.
Rappelle-toi ! Il n’y a pas si longtemps. Quand ta pire crainte dans le rayon des protections hygiéniques était de croiser ta patronne ou ta belle-mère. Et puis un jour tu as réalisé que ta patronne était un robot. Et puis un jour tu as croisé ta belle-mère et vous avez discuté de vos préférences et tout s’est bien passé. Elle a même acheté une boite de ton favori, des fois que tu retrouves en rade chez elle. Mais ça, c’était avant.
Maintenant, on sait que les tampons sont plein de dioxine. Maintenant, on sait que les serviettes hygiéniques contiennent des traces de perturbateurs endocriniens, de pesticides et d’herbicides comme le RoundUp. Celui-là même que le patron de Monsanto a refusé de boire même s’il n’est pas toxique du tout du tout du tout.
Voici une petite interview d’une journaliste de 60 millions de consommateurs qui a étudié le sujet.
Maintenant, on sait qu’on ne peut plus se fier aux étiquettes ni à la bonne intelligence des fabricants de produits qu’on se colle sur les muqueuses et dans le vagin. Maintenant, tu as deux solutions : soit tu prends le risque, soit tu trouves une alternative.
Ça tombe bien. Aujourd’hui, je te propose justement une alternative : la cup !
C’est quoi la cup ?
La cup, c’est une petite coupe en matière souple que tu te fourres en dedans pendant tes règles. C’est un moyen très sûr pour remplacer tes protections jetables.
A condition de la mettre dans le bon sens, tu peux la garder 12h ! Imagine : douze heures d’efficacité ! Douze heures entières de tranquillité. Douze heures sans lorgner vers les écriteaux de toilettes en grognant s’il faut filer des sous. Douze heures sans te demander où en est le remplissage de ton tampon et en espérant qu’il ne se remplisse pas encore par le côté, cette saleté. Douze heures libre dans ta culotte (ou sans). Pas de matelas au niveau de ton entrejambe. Pas de boulette de coton-viscose qui te momifie de l’intérieur. Pas de fil qui se coince dans ton élastique de sous-vêtements. Pas de démangeaisons de la vulve ni de transpiration excessive de la raie des fesses. Douze heures entières de liberté !
Voici à quoi ressemble une cup :
De haut en bas, tu retrouves :
- Le bourrelet : c’est la partie un peu épaisse, celle qui assure l’étanchéité
- Les petits trous : selon les marques, il y en a de 2 à 4. Ils permettent à ta cup de rester bien en place. Ça semble contradictoire, mais les trous évitent les fuites. C’est le même système que les vases communicants. Quand le sang arrive dans ta cup, l’air sort par les petits trous et ta cup ne bouge pas. Sinon, elle tomberait dans ta culotte.
- La coupe en elle-même : c’est la partie qui ressemble à un verre à pied sans pied. C’est elle qui réceptionne ton sang.
- La tige, facultative. Elle peut être remplacée par une boule, un anneau, ou même rien du tout. Elle te sert juste à localiser ta cup dans ton vagin avant de l’enlever.
Quels sont les avantages ?
J’admets que l’idée de se fourrer un bitoniau siliconé dans le dedans peut sembler un peu barbare. Alors avant d’aller plus loin, je te fais une petite liste non exhaustive des avantages de la cup :
1. Elle dure longtemps !
Ta cup est utilisable 5 à 10 ans selon les marques.
Une seule cup te dure donc aussi longtemps que 50 à 130 boites de tampons ou paquets de serviettes.
Ce qui fait 50 à 130 balades de moins dans les rayons protections hygiéniques du supermarché, et donc 50 à 130 fois moins de risque d’y croiser ta patronne s’il s’avère qu’elle n’est pas robot, tout compte fait.
2. Elle ne coûte pas cher !
Ta cup coûte entre 14 et 30 € en moyenne. Oui, c’est environ 3 fois le prix d’un paquet de tampons ou de serviettes. Encore un petit calcul. C’est chouette les chiffres ! Ta cup est de 8 à 43 fois moins cher que les protections périodiques jetables.
3. Elle est écologique !
D’accord, le silicone, le plastique, ce n’est pas très écolo-bio-dégradable ou c’est long. Mais que penses-tu de l’écolo-bio-dégradabilité de 1000 à 2600 tampons ou serviettes dioxinés, pesticidés, herbicidés, et bourrés de perturbateurs endocriniens ?
4. Tu peux la garder 12h ! Douze heures !
5. Elle est toute douce pour ton dedans !
Contrairement au tampon, la cup n’absorbe pas. Elle se contente de récupérer le sang qui coule. Fini l’effet momifiant par l’intérieur ! Ton dedans reste lubrifié normalement. De plus, contrairement au tampon, sa paroi lisse n’est pas un bon environnement pour le développement des bactéries. Sur la boite, il y a écrit « Aucun syndrome du choc toxique n’a été constaté à ce jour ». Pourvu que ça dure !
6. Elle est toute douce douce pour ton dehors aussi !
Rien ne sort, rien ne gratte, rien ne frotte. Ton dehors est libre dans ta culotte !
7. Rien ne dépasse
Avec ta cup, tu peux te balader à poils (ou sans). Rien ne dépasse !
Et tu peux même faire des trucs cochons avec, elle ne fuit pas. Attention tout de même, ce n’est pas un moyen de contraception. Et si ta cup a une tige, je te conseille d’éviter certaines choses sinon ton cobaye barbu risque d’avoir du mal à te le pardonner.
8. Tu peux faire du sport avec, même de la piscine !
J’ai testé les arts martiaux et la baignade, et c’est fou, pas une fuite ! Même en contractant fort les abdos. Fini l’effet essorage d’éponge du tampon en cours d’abdos. Et fini l’effet éponge qui prend l’eau en entrant dans la piscine.
9. Elle s’entretient facilement
Pendant tes règles, il suffit de la rincer à l’eau froide après l’avoir vidée et avant de la remettre. Rien de plus facile.
Et après tes règles, tu la stérilises 5 minutes dans une casserole d’eau bouillante. Et c’est réglé.
Fini la poubelle odorante !
10. Elle existe en plein de formes, plein de tailles et même plein de couleurs
C’est encore mieux que le prêt à porter. Il y en a forcément une qui te convient.
11. Elle t’ouvre de belles perspective de discussions avec tes copines !
Comment ça marche ?
C’est facile. Bien placée dans ton vagin, ta cup devient un petit réceptacle pour ton sang. Comme elle touche bien les parois, il n’y a pas de risque que ça coule à côté.
Regarde, ça marche comme cette cup dans cette coupe. Le liquide tombe dans la cup et rien ne déborde.
Tu peux me remercier de t’épargner la vue de cet hideux liquide bleu fluo artificiel auquel les publicités nous ont habituées.
Chez les êtres humains, le sang, c’est rouge. Alors autant rigoler un brin. Et puis j’avais un peu de colorant rouge en rab dans les placards.
Comme tu le sais, contrairement à cette coupe, ton vagin est souple. Et grâce à tes parois souples, ta cup tient encore mieux en place.
Ta cup tient vraiment très bien. Même en en mettant plus de faux sang, ça ne déborde toujours pas. Tu vois ?
Bon, tu as bien conscience que ce test n’est là que pour te prouver que la cup ne fuit pas. Evidemment que tu videras ta cup avant d’en arriver à remplir intégralement ton vagin et ton utérus de sang chaud.
Comment ça se met ?
Pour mettre ta cup, commence par te détendre. Tu peux procéder dans les toilettes ou dans la douche. Si tu choisis les toilettes et qu’il n’y a pas de lavabo, pense à prendre une bouteille d’eau.
Avant d’insérer ta cup, lave-toi bien les mains. Tu ne voudrais pas d’une invasion de bactéries dans ton vagin.
Pour commencer, plie ta cup pour qu’elle prenne moins de place. Elle sera plus facile à insérer.
Voici quelques pliages faciles :
Le pliage en C
Ça ressemble à ça :
Voici comment faire :
Pense à mettre un des trous au milieu du pli. Ça facilitera le dépliage une fois inséré.
C’est le pliage le plus facile à réaliser. Origami niveau 1. Il est très approprié si tu est bien à l’aise avec ton corps, bien détendue et/ou que le bourrelet de ta cup n’est pas très épais.
Le pliage Punch-down
Ça ressemble à ça :
Et voici comment t’y prendre :
Ce pliage est plus facile à insérer qu’un pliage en C car il est moins large au niveau du bourrelet.
On est ici à un niveau 2 d’origami. Il est un chouïa plus compliqué à plier, et à maintenir.
Pense bien à mettre un trou au milieu de la partie pliée vers l’intérieur.
Le pliage en 7
Ça ressemble à ça :
C’est comme un pliage en C mais en décalant un des deux côtés.
Tu peux t’y prendre comme ça :
Ici aussi, pense à mettre un trou au centre du pli pour faciliter le déploiement après insertion.
Cette forme de pliage est aussi facile à insérer qu’un punch-down, et je trouve que la cup se déplie mieux : facile à insérer déploiement optimisé.
Pour le choix du pliage, tout dépend de toi : morphologie, musculature digitale, souplesse de ta cup.
Concrètement, si ceux-ci ne te conviennent pas, tu peux faire tout un tas d’autres pliages. Les vidéos ne manquent pas sur internet. Plier ta cup, c’est comme faire de l’origami. D’ailleurs, il existe même un pliage qui s’appelle origami.
D’expérience, je te conseille d’utiliser un pliage facile, ça t’évitera de faire rebondir ta cup dans les toilettes et de squatter celles de ton boulot plus longtemps que raisonnable le temps de t’improviser femme de ménage. Il n’y a pas plus d’intérêt à faire un pliage compliqué qu’à faire un rubik’s cube les yeux fermés. C’est pour le challenge. Le résultat, lui, ne change pas.
Maintenant que tu as plié ta cup, il te reste à l’insérer. Côté bourrelet en avant, évidemment.
Je te conseille de la mouiller avant, ça passera mieux.
C’est plutôt facile. Commence par passer un doigt tout autour en remontant jusqu’au bourrelet pour vérifier si ta cup est dépliée correctement et, si ce n’est pas le cas, localiser les zones pliées. Choisis un doigt long, comme ton majeur ou ton index si tu es plus à l’aise avec. Avec le bout de ton doigt, fais tourner ta cup pour placer le pli vers l’arrière de ton vagin. Puis pousse un peu la paroi de ton vagin vers l’arrière, là où ta cup n’est pas bien dépliée pour l’aider à prendre sa place. Tu vas vite te rendre compte que la paroi arrière de ton vagin est hyper-extensible. Et c’est très pratique pour mettre ta cup.
Quand ta cup est bien insérée, elle ne doit pas te gêner. Si elle te gêne ou qu’elle te donne envie de faire pipi, pousse-la un peu plus loin avec un bout de doigt.
Et comment ça s’enlève ?
Pour enlever ta cup, commence par te détendre.
Comme pour l’insérer, tu peux faire ça aux toilettes, ou dans la douche. Si tu enlèves ta cup aux toilettes et qu’il n’y a pas de lavabo, pense à prendre une bouteille d’eau.
Avant de commencer, lave-toi bien les mains.
Si tu n’arrives pas à atteindre le bourrelet, pince le fond de ta cup avec deux doigts. Ensuite tire doucement d’un côté puis de l’autre pour la décoller des parois de ton vagin. Ça enlèvera l’effet ventouse et tu l’enlèveras facilement
Surtout, ne tire pas sur la tige de ta cup. Cette tige est juste là pour t’aider à localiser ta cup à l’intérieur de toi. C’est tout.
Quelques petits conseils pour la première fois ?
Relax !
S’il y a un point important, c’est bien d’être relax. Plus tes muscles seront détendus, plus ta cup sera facile à mettre et à enlever.
Commence un jour où tu as du temps. Rien ne presse. Et commence un jour où tu as tes règles, évidemment.
Trouve le bon endroit et la bonne position. Pour certaines, c’est plus facile assise sur les toilettes. Pour d’autres, c’est plus facile accroupie sous la douche chaude. Essaie, tu verras ce qui te convient le mieux. Dans tous les cas, je te conseille vivement une zone carrelée. Ça peut arriver d’avoir des ratés au début et d’en mettre un peu partout.
Si pour une raison ou une autre, tu as du mal à mettre ou à enlever ta cup, ne t’en fais pas. Arrête, n’insiste pas. Tu recommenceras plus tard quand tu seras un peu plus détendue.
Si tu ne trouves pas la tige de la cup au moment de l’enlever, voici quelques solutions pour y accéder plus facilement :
- pousse un peu avec tes muscles comme pour aller aux toilettes, ça la fera descendre un peu.
- va dans la douche et accroupis-toi. Cette position raccourcit un peu ton vagin et rapproche donc ta cup de la sortie. Eventuellement, fais couler de l’eau chaude sur toi pour te détendre.
Si malgré tout ça, tu as encore du mal à la trouver, attends un peu et vis ta vie. Tu constateras rapidement que le retrait est beaucoup plus facile avec une cup bien remplie.
Juste pour info, il faut savoir que pendant que tu vis ta vie, ta cup vit aussi la sienne à l’intérieur de toi. C’est tout à fait possible qu’elle se positionne toute seule assez loin dans ton vagin. Plus loin que l’endroit où tu l’as mise. Ça arrive souvent quand tu fais du sport.
Est-ce qu’il y a des contre-indications ?
A ma connaissance, il n’y a qu’une contre-indication totale, ce sont les lochies. Après un accouchement ou une fausse couche, oublie ta cup. Toutes les protections internes sont déconseillé durant cette période. C’est pour éviter les infections.
Certains médecins la déconseillent aux femmes qui souffrent d’endométriose. Il semblerait que l’accumulation de sang non évacué (stocké dans la cup) puisse aggraver l’endométriose. C’est le même problème avec les tampons. Si c’est ton cas, demande à ton médecin ou à ta sage-femme ce qu’ils en pensent. En général, les sages-femmes sont plus ouvertes à cette idée que les gynécologues.
C’est très facile de trouver des témoignages de femmes souffrant d’endométriose et dont les douleurs ont été atténuées depuis l’utilisation de la cup, mais par précaution, il vaut mieux vérifier avec un professionnel de santé.
Si tu portes un stérilet, fais bien attention en retirant ta cup à ne pas tirer sur ses fils. Il risque de se déplacer. Ce genre d’accident est rare, ça arrive surtout en début d’utilisation de cup quand on ne maîtrise pas bien le retrait.
Enfin, si tu n’es pas très à l’aise avec ton corps, si ça te gêne d’avoir du sang sur les doigts, ou de t’enfoncer quelque chose dans le vagin, c’est possible que la cup te soit un peu difficile à apprivoiser. Éventuellement, une petite exploration en amont pourrait être une bonne idée. Sinon, il existe d’autres solutions pour remplacer les protections jetables. La cup n’est pas un but en soi, juste une proposition que je te fais.
Comment choisir ta cup ?
Elle existe en plusieurs matières : le silicone, le thermoplastique élastomère, le latex. Il existe plein de marques, de formes, de souplesse différente, et même de couleurs. Il y en a forcément une qui te convient. Tu as l’embarras du choix.
Pour t’aider un peu, ce site est très bien fait et peut t’aider à choisir la cup qui te convient : https://coupemenstruelle.net.
Si tu as des questions où que tu souhaites partager ton expérience, je te conseille d’aller faire un tour sur le forum.
Et les autres solutions ?
La solution la plus simple à envisager, ce sont les serviettes hygiéniques lavables. Elle sont en tissu tout doux, avec une petite pression en dessous pour tenir dans ta culotte. Rien à voir avec les serviettes jetables. Aucun bruit de plastique, pas de gratouille ni de hammam privatif à l’entrejambe. Tu peux les fabriquer toi-même ou les acheter. Ici aussi, ce ne sont pas les marques qui manquent.
La solution de Xena la guerrière, c’est le FLI, le flux libre instinctif. En résumé, tu ne mets rien du tout et tu maitrises les vidanges. Je te ferai un autre article à ce sujet un peu plus tard.
Ah oui! Un article sur la FLI sera très intéressant ! J’ai tellement du mal à croire qu’on peut maitriser le flux.
Hihi, c’est noté ! Merci Diana 😉 Article sur le FLI en préparation.
Un article bien complet comm toujours 😉
Bon là question que je me pose c est que c est bien beau de dire que serviettes et tampons contiennent des traces de dioxines ou pesticides.. Mais quid du silicone.. Ca n est pas inerte et reste une matière synthétique..
Alors est ce que en contact pendant des heures avec la muqueuse il n y a pas non plus migration de composés pas très glop ?
Bonjour Katrin, merci pour ton commentaire 🙂
C’est aussi un point qui me turlupine. Et la raison pour laquelle je tend de plus en plus vers le FLI. À l’utilisation, je préfère de très loin la cup aux jetables qui me sont très inconfortables. Mais ton questionnement est très important ! La cup reste un matériau synthétique au contact des muqueuses. Sauf si tu la prend en latex qui est, lui, naturel, mais qui est néanmoins un matériau étranger. Et si ses effets à courts telles sont franchement positifs, surtout comparé aux protections jetables, son effet à long terme n’est pas encore bien défini de mon point de vue.
Pour ma part, en attendant de maîtriser le FLI, j’utilise une cup en TPE, thermo plastique élastomère, la même matière que les cathéters, qui jusqu’ici ont fait leurs preuves hypoallergénique. D’autant qu’ayant le bonheur d’être un très bon détecteur à silicone par déclenchement d’eczéma, il m’était impossible d’opter pour une cup classique. Bref.
Mon point de vue, en toute connaissance de cause, c’est de préférer la cup aux jetables dont la toxicité est avérée. Mais à terme de me débarrasser de tout ça !
Si le principe de la cup te gêne, ce que je comprends, tu peux utiliser des serviettes lavables. Elles sont très douces et aussi efficaces que les jetables, et exit les matériaux inertes de tes muqueuses. Je ferai prochainement un article sur le FLI, ça pourrait t’intéresser aussi.
Merci pour ta réponse complète 🙂
Tiens Katrin,
A partir de demain sera lancée un modèle de cup français non toxique et recyclable, pour répondre à une partie de tes questions.
L’article qui en parle est ici : http://www.tendanceouest.com/actualite-140882-des-coupes-menstruelles-made-in-normandie-sans-produit-toxique.html
Et le site internet sur lequel elle sera vendue est ici : http://www.dansmaculotte.com/
Bonjour, article super intéressant ! J’étais très rétissante à l’idée de la cup mais je suis bien tentée d’essayer maintenant que j’ai eu toutes ces explications hyper rassurantes ! Merci de cet article, hâte de d’en apprendre plus sur le concept du FLI et surtout le reste de ton site que je viens juste de découvrir ! 🙂
Bonjour Lyly,
Merci pour ton retour 🙂 Tu verras, la cup, c’est beaucoup plus facile que ce qu’on peut croire.
L’article sur le FLI est prévu dans les prochaines semaines.