Sarah Nonnenmacher, naturopathe & conseillère en symptothermie

Fatigue : et si c’était la cause de tes règles abondantes ?

Fatigue et marmotte

Besoin d’hiberner : Flemme ou épuisement ?

As-tu remarqué qu’à chaque automne, tu te transformes en marmotte épuisée ? Ou en ourse furax ? Fatigue, envie de dormir ou de larver dans le canapé sous un plaid avec un chocolat chaud ? Bonne nouvelle : tu n’es pas flemmarde. Tu es juste… un mammifère en automne.

A l’arrivée de la saison froide, notre énergie diminue. C’est physiologique : les jours raccourcissent, la lumière baisse, notre rythme circadien s’adapte à tout ça. Et nous avons besoin de repos.

Sauf que notre société, elle, n’a pas de bouton “pause”. Il faudrait continuer de courir partout tout le temps comme en plein été et même plus (parce qu’en été on a le droit de se reposer). Le tout de préférence en stilettos derrière une poussette et avec un air très occupé. Entre le boulot, les courses, le sport, les sorties entre amis, les enfants si tu en as, les activités et mille choses à gérer, tu peux vite prendre la mauvaise habitude de planquer sous le tapis les signaux de ton corps. Résultat : la fatigue s’installe.

Pour bien comprendre ce qui se passe, je te propose la métaphore :

La plume, la pierre et le parpaing :

Quand tu approches de tes limites, ton corps commence par envoyer des signaux doux comme des plumes : petite fatigue, léger mal de tête, mini spotting avant les règles, envie de manger de l’avocat, de la pizza ou un éclair au chocolat. Si tu n’en tiens pas compte, les plumes s’accumulent. Jusqu’ici rien de bien méchant. Sauf que, si tu ne réponds pas aux plumes, ton corps va t’envoyer des pierres. Et ça fait mal, une pierre dans la figure : une grosse crève, des règles abondantes, un méchant syndrome prémenstruel… Tu peux encore faire le choix d’ignorer le massage et d’empiler les pierres. Mais au bout d’un moment, ton corps sortira les grands moyens. Et c’est un parpaing qu’il va t’envoyer en pleine face : dépression, burn out, maladie chronique, blessure grave, anémie à force de règles hémorragiques… A quel moment préfères-tu écouter le message ?

 

En quoi la fatigue pourrit ton cycle ?

Pour faire bref : la fatigue détruit ton cycle. Quand tu tires sur la corde, ce pas juste un truc de plus à caler dans ton agenda déjà trop rempli, des émotions un peu trop fortes ou du sommeil qui se rattrapera dimanche (ou pas). C’est tout ton équilibre neuroendocrinien qui trinque. Et au milieu de ce marasme, les hormones les moins essentielles, ce sont celles de ton cycle. Donc, c’est elles qui prennent en premier. Le cycle, c’est comme un canari dans une mine de charbon. C’est lui qui y passe en premier avant un coup de grisou. C’est-à-dire que si ton cycle part en vrac, il y a autre chose qui ne va pas en amont. Faire le choix de t’occuper seulement de ton cycle, par exemple avec des plantes, c’est comme mettre un pansement sur une plaie ouverte sans de points sutures. Ça ne sert à rien.

Ton énergie est primordiale !

Tu comprends maintenant que ton énergie joue un rôle essentiel dans la régulation du cycle menstruel. Ta fatigue nuit à l’équilibre de ton cycle, à ton ovulation, ton humeur, ta phase prémenstruelle, tes règles, ta fertilité… Et elle peut faire de ta vie un enfer.

Mais si tu décides de mettre ton repos en priorité, alors tu te fais le cadeau d’un cycle plus confortable. Et en bonus, tu gagnes un surplus d’énergie pour faire tout ce dont tu as envie en cette belle période automnale. Car oui, ton cycle, tu peux en faire un cercle vicieux, ou un cercle vertueux. C’est toi qui vois.

Bon, maintenant qu’on a remis les choses à leur place, avant de culpabiliser parce que tu as dépassé tes limites, respire un grand coup. Ralentir, c’est naturel ! Il fait froid, il fait moche, il fait nuit. Et si, au lieu de lutter contre cette envie d’hiberner, tu la recevais plutôt comme une invitation à t’écouter et à prendre soin de toi ?

Je te propose de parler sommeil, douceur, chant, mouvement et te donner permission de ne rien faire (si, si).

 

Les différents visages de la fatigue

Tu l’as sûrement remarqué : la fatigue n’a pas qu’un seul masque. Parfois, c’est dans ton corps qui dit stop. Parfois, c’est dans ton cerveau qui surchauffe. Et d’autres fois, c’est dans ton cœur qui déborde. Et souvent, tout ce petit monde se mélange joyeusement (ou pas) pour créer un cocktail explosif : épuisement, irritabilité, SPM amplifié, douleurs de règles, cycles irréguliers, mycoses à répétition etc…

Voyons ensemble les différents types de fatigue, comment les reconnaître et comment y remédier.

 

1. La fatigue physique

C’est celle que tu ressens quand ton corps est physiquement à plat. Dans la matière. Quand tu as besoin de t’assoir ou de t’allonger. Ça peut être après un effort intense, un gros repas, une phase de manque de sommeil, des règles abondantes etc. Bizarrement, ça n’est pas la fatigue la plus répandue aujourd’hui… Sauf avant et pendant les règles, ou si tu fais un travail difficile physiquement, ou encore si tu es une grande sportive.

En quoi ça impacte ton cycle :

Quand ton corps est épuisé, il met en priorité tes fonctions vitales. C’est-à-dire qu’il s’occupe de ce qui est essentiel : respirer, avoir un cœur qui bat… Même la digestion peut passer à la trappe temporairement. Alors les hormones ovariennes et ton cycle, ben ça sera pour plus tard. Résultat : ton ovulation peut être retardée, tu peux traverser une longue phase d’aménorrhée, et quand tu as tes règles c’est  pile ou face entre des règles ultra abondantes ou des règles ultra légères.

Les signaux à écouter :

Si tu as mal partout, si tu as du mal à récupérer après un effort, si tu sens que c’est plus compliqué de monter les escaliers, si tu as besoin de poser tes sacs de course plusieurs fois en rentrant chez toi, si tu as envie de faire plein de choses mais pas l’énergie physique de te lancer, si tu sens tes jambes lourdes, si tu as envie de café, de thé ou de chocolat de plus en plus souvent, c’est le signe que ton corps est fatigué dans la matière, c’est de la fatigue physique.

Que faire ?

C’est très simple : bois beaucoup d’eau, mange léger et va te coucher. Voire, va te coucher sans manger. Et non, ce n’est pas de la flemme de te reposer. C’est la seule et unique réponse adéquate à ton besoin corporel de repos.

 

2. La fatigue nerveuse

Celle-ci, tu la connais certainement. C’est celle du trop : trop de stress, trop de pression, trop de soucis, trop de charge mentale… Elle s’installe dans les périodes trop chargées : au boulot, à la maison, en famille, ou dans un environnement trop bruyant, trop lumineux, trop quoi que ce soit. L’exemple classique, c’est un bureau en open space avec du boulot pour 3 et un néon qui clignote juste devant toi et qui te file la migraine.

Le souci pour ton cycle :

Quand tu es stressée depuis longtemps, que ce stress soit intense ou pas, ton corps crée plein de cortisol, l’hormone du stress. Sauf que le cortisol utilise le même ingrédient de base que tes hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone). Résultat : ton corps redirige au maximum ce précurseur hormonal vers le cortisol. Et tes ovaires font comme ils peuvent avec le peu qui leur reste. Et toi, tu te retrouves avec un SPM de l’enfer, des ovulations qui sautent, des règles douloureuses, hémorragiques, plus fréquentes ou carrément absentes pendant plusieurs mois.

Je t’entends d’ici me dire que ce n’est pas si pire d’avoir ce foutu néon au-dessus de la tête dans l’open space ultra bruyant. Que tu t’es habituée et qu’il sera remplacé dans 15 jours. Et que si tu arrives demain avant 7h50 tu pourras t’assoir à un autre bureau du flex office. Sauf que ton cerveau ne fait pas la différence entre ce néon qui clignote et une attaque de tigres à dents de sabre. Pour lui, c’est une question de survie. Ton cycle ? Franchement, à ce stade, il s’en fiche. C’est simple : fatigue nerveuse => ultra-vigilance => sensibilité augmentée à tous les autres types de fatigue => épuisement garanti de ton système nerveux et endocrinien. En gros, tu te diriges droit vers le burn out.

Les red flag :

Si tu te sens irritable, sur le qui-vive, si tu as l’impression d’être constamment en alerte, si tu es constamment en surcharge, si tu te réveilles toutes les nuits vers 4-5h alors que tu es déjà épuisée, si un rien t’agace, alors c’est que tu ressens de la fatigue nerveuse. Il est temps de faire un break.

Que faire ?

Défoule-toi ! Respire. Et ensuite, va dormir. C’est ton meilleur trio anti-stress naturel. Et c’est important de faire les choses dans cet ordre là.

D’abord tu donnes à ton corps la réponse qu’il attend face à cet excès de cortisol : une dépense physique par le sport. C’est ça dont ton corps a besoin. Face à un tigre à dents de sabre, la solution n’est pas de méditer, c’est de courir. Et de courir vite !

Cette activité sportive libère aussi ta respiration, ton diaphragme et ta cage thoracique, souvent oppressée par ce stress longue durée. Ça va aussi libérer ton nerf vague et te redonner la capacité de récupérer de l’énergie.

Ensuite seulement, tu peux passer à la troisième étape : le sommeil. Ne te force pas à te coucher plus tôt, ça ne sert à rien si tu n’as pas déjà bougé avant. Tu as besoin d’avoir d’abord fait du sport pour retrouver enfin un sommeil récupérateur et de bonne qualité.

Le truc à éviter à tout prix : les écrans !

Ne va surtout pas scroller sur les réseaux sociaux ou binge watcher une série télé. Les écrans donnent l’impression de se reposer la tête. Mais ils ont l’effet inverse. Ça sursollicite ton cerveau et détruit ton rythme veille / sommeil. Donc si tu ne veux pas faire augmenter de façon exponentielle ta fatigue nerveuse, c’est absolument nécessaire d’éteindre les écrans !

 

 

3. La fatigue intellectuelle

Cette fatigue survient en cas de sursollicitation intellectuelle et mentale.  C’est celle qui se manifeste en période de révisions intenses, ou quand tu travailles sur un gros dossier au travail et que tu bosses de 8h à 22h sans faire de pause car le délai est trop court. Mais, à force de tirer sur la corde, tu deviens comme un ordinateur qui rame et tu sens tes capacités cognitives diminuer de tour en jour. Ça peut être difficile de différencier cette cette fatigue de la fatigue nerveuse car elles peuvent se suivre de très près. Donc c’est tout à fait possible que tu aies les deux en même temps.

Conséquences pour ton cycle :

Comme je viens de te le dire, cette fatigue mène très vite à la fatigue nerveuse. Donc attention ! Si tu surcharges intellectuellement, il est très important de ralentir. D’autant plus que trop travailler nuit à ton efficacité. Le cerveau a besoin de pauses pour être efficace. On va parler de ton cycle quand même, mais tu comprends bien que là, ça n’est pas la priorité. Ton corps gère ta to do liste comme un hiver de disette et de blizzard. En mode survie. Il considère que ta vie est en danger. Et comme ton corps est bien fait, il fera toujours passer ta survie à toi avant ta capacité à te reproduire. Donc ton cycle passe à la trappe et tu as droit à une ribambelle d’inconforts et de douleurs qui ne font qu’ajouter à ta fatigue et à ta charge mentale. Bref, c’est l’engrenage.

Les signes dans ton quotidien :

Si tu ressens un brouillard mental, si tu es fatiguée rien qu’à l’idée de devoir réfléchir, si tu moulines non stop sur tes problèmes, si tu fais des insomnies ou si tu as du mal à t’endormir parce que ton cerveau n’en finit plus de tourner en boucle, si tu poses tes clés en rentrant chez toi et que 2 minutes après tu as déjà oublié où tu les as posées, si tu cherches tes mots trop souvent, alors tu ressens de la fatigue intellectuelle.

Que faire ?

Cette fatigue ne se résout pas avec une bonne nuit de sommeil. Elle se résout en faisant des pauses. Ces pauses sont essentielles pour maintenir de bonnes capacités cognitives. C’est le paradoxe de notre cerveau : tu travailleras mieux et plus si tu travailles moins. garde bien ça en tête et tu te remercieras rapidement.

C’est important aussi d’utiliser tes muscles car les muscles sont le contrepoids du nerf. Quand ton cerveau sature, utiliser tes muscles te remet les idées en place et augmente ta créativité.

Et si tu as du mal à t’endormir parce que tu réfléchis trop, garde un petit carnet à côté de ton lit. Chaque fois qu’une idée te vient, note la tout de suite. Le fait de l’écrire sur du papier libère ton cerveau de cette idée. Tu n’as plus la charge mentale de devoir t’en rappeler. Et tu y gagneras ainsi un sommeil de meilleure qualité. Attention, fais le bien sur du papier et non sur ton téléphone. Car le téléphone nuit au sommeil.

 

4. La fatigue émotionnelle

C’est cette fatigue que tu ressens en cas de montagnes russes émotionnelles. Tu peux te retrouver lessivée après avoir ressenti 10 émotions en même temps : tristesse, colère, peur, culpabilité, lassitude etc. Ou après avoir ressenti des émotions fortes et difficiles pendant longtemps. Bizarrement, c’est rarement un cumul d’émotions toutes agréables. Même si ça peut arriver.

Ce qui se passe dans ton corps :

Les émotions fortes et la surcharge émotionnelle influencent directement ton équilibre hormonal via ton système nerveux autonome. Ton diaphragme se contracte, ton périnée se fige en retour. Ça circule moins bien dans ton petit bassin, tu perds en mobilité viscérale et ton nerf vague est doublement en souffrance. Résultat : plus d’irritabilité avant les règles, plus de larmes, plus de montagnes russes émotionnelles, parfois même un cycle qui se dérègle complètement. Ici aussi, ça peut te faire tomber dans un cercle vicieux surtout en phase prémenstruelle.

Les signaux à repérer :

Si tu as la sensation d’être à fleur de peau, si tu pleures devant une pub de petits suisses ou que tout t’émeut, ton corps et ton cœur t’envoient le message qu’il est temps d’alléger ta charge émotionnelle sans culpabilité.

Que faire ?

Si tu le peux, éloigne toi de la cause de ces montagnes russes émotionnelles. Et entoure toi de personnes bienveillantes. Quitte à prendre temporairement tes distances avec les personnes ou les situations qui t’épuisent.

A ce stade, tu as trois choses à faire : accueillir tes émotions, t’aider de la créativité et te ressourcer avec la nature.

La première étape, c’est d’accueillir tes émotions dans ton corps. Ferme les yeux et décris intérieurement ce que tu ressens. Par exemple la gorge serrée ou te sentir voutée ou avoir mal à aux mâchoires à force de serrer les dents. Porte ton attention sur ces ressentis, et tu verras qu’ils passeront tout seuls, progressivement. Je te conseille de te procurer une roue des émotions pour nommer celles que tu ressens. Car les reconnaitre permet de t’en libérer. Garde en tête que les émotions sont juste des messages. Si tu les acceptes, elles passent plus vite. As-tu lu les bandes dessinées d’Art-Mella : Emotions, enquête et mode d’emploi ? Elles sont géniales ! Je te les conseille vivement.

Si tu es créative, il est temps de ressortir tes pinceaux ou de rouvrir ton piano. Choisis l’activité qui et plait. Ici, pas de perfectionnisme. L’important, c’est la créativité. Tu peux gribouiller, dessiner des mandalas, du zentangle, ou même apprendre à tricoter. Ces activités ont un effet libérateur et méditatif qui aide à calmer les émotions fortes. Si tu es touchée par la musique, écoute un morceau qui te plait et chante et danse. Le chant crée des vibrations dans ton corps qui aident elles aussi à libérer toutes les émotions. Et la danse t’aide à reprendre contact avec ton corps et à libérer les tensions corporelles que ces émotions fortes ont créées en toi.

Et pour terminer, si tu as la chance d’habiter près d’une forêt ou à la campagne, va t’y balader. Les promenades dans la nature sont hyper ressourçantes pour le mammifère que tu es. On n’y pense pas assez souvent. Mais c’est vraiment efficace. Si tu partages ta vie avec un animal, prends le temps de jouer avec lui.

 

En résumé :

Toutes ces fatigues sont différentes, mais elles peuvent se cumuler. Et elles se rejoignent sur un point essentiel : ton besoin de ressourcement.
Ton premier levier, le plus simple et le plus puissant, c’est… le sommeil. C’est lui qui recharge tes batteries physiques, calme ton système nerveux, apaise ton mental et régule tes émotions. Mais avec certains types de fatigue, c’est difficile de dormir. C’est la raison pour laquelle je t’ai proposé d’autres pistes pour t’aider.

 

 

Tu as du mal à identifier ta fatigue ?

Prends une vraie feuille et un vrai stylo (oui, oui). C’est important d’écrire pour de vrai sur du papier pour matérialiser ta fatigue. Ça aide ton cerveau à comprendre ce que ton corps lui dit.

Commence par écrire tous tes signes de fatigue en te basant sur les listes suivantes.
Puis écris toutes les causes possibles : changement saison, stress, charge mentale, manque de sommeil, etc.

Ensuite, fais les liens : tu verras apparaître ton ou tes types de fatigue et leur degré d’intensité.

SI tu réalises que tu as vraiment dépassé tes limites, prends rendez-vous avec un psychologue ou avec ton médecin. Et surtout : ne te juge pas. Ce n’est pas un échec. Tu n’as rien « raté ». Tu es juste un être humain cyclique qui fait de son mieux dans un monde linéaire. Identifier ta fatigue et ton besoin, c’est le premier pas pour prendre soin de toi et retrouver ton bien-être 💛

 

1.    Les signes physiques

  • Ressens-tu des tensions dans les épaules ou la nuque ?
  • As-tu l’impression de respirer petit ?
  • As-tu les yeux qui piquent dans l’après-midi ?
  • Es-tu fatiguée en montant les escaliers ?
  • As-tu froid aux extrémités ?
  • Ton corps te semble-t-il lourd ?
  • Est-ce que tu piques du nez à 21h devant la télé ?
  • Est-ce que tu as du mal à récupérer après une séance de sport ?
  • Est-ce que tu as d’autres signes de fatigue dans ton corps ?
  • Ressens-tu d’autres signes dans ton corps ?

 

2.    Les signes intellectuels et nerveux

  • Crois-tu qu’il faille en faire encore plus pour rattraper ton retard ?
  • Travailles-tu 10h ou plus par jour ?
  • Fais-tu au moins une pause toutes les 2h au travail ?
  • As-tu du mal à te concentrer ?
  • As-tu du mal à trouver tes mots ?
  • Est-ce que tu procrastines ?
  • Est-ce que ça t’arrive de te retrouver quelque part en ayant oublié pourquoi tu es venue ici ?
  • Est-ce que tu as l’impression d’être noyée dans les petites tâches urgentes sans arriver à t’occuper de l’essentiel ?
  • T’est-il déjà arrivé de commencer une action et de l’arrêter en cours de roure car tu n’en peux plus ?
  • Ressens-tu d’autres signes intellectuels ou nerveux ?

 

3.    Les signes émotionnels

  • Est-ce que tu pleures pour un rien ?
  • Est-ce que tu ris pour un rien ?
  • Est-ce que tu t’énerves contre ton chat parce qu’il mange la gueule ouverte et qu’il en fout partout ?
  • Est-ce que tu as envie de crier mais tu te contiens ?
  • Est-ce que tu te sens à fleur de peau ?
  • Est-ce que tu ressens un trop plein émotionnel ?
  • Ou au contraire, un total vide émotionnel comme si tu étais déconnectée de ta vie ?
  • Est-ce que tu retiens tes émotions en les repoussant sous le tapis de ta conscience ?
  • Est-ce que tu te sens comme une grenade dégoupillée prête à exploser ?
  • Ressens-tu d’autres signes émotionnels ?

 

 

Accueille ta marmotte intérieure

Rappelle-toi : tu n’as rien à prouver à personne. La personne la plus importante de ta vie, c’est toi.

Ton corps n’est pas une machine. Ecouter ton instinct d’hibernation, ce n’est pas de la flemme ni du laisser-aller. Ton corps demande ce que lui ont transmis des dizaines de milliers de générations d’humains avant toi : respecter son rythme. Ce n’est pas du temps perdu, c’est du temps rendu à ta vie : de l’énergie, de la joie, de la créativité et enfin un cycle confortable.

Ta mission, si tu l’acceptes : si tu piques du nez de soir, ne lutte pas. Range ta to-do list, éteins les écrans et va te coucher. Ferme les yeux, respire. Laisse ton corps faire ce dont tu as besoin. C’est grâce à ça que tu seras moins fatiguée. Et c’est essentiel pour te débarrasser des règles abondantes et du syndrome prémenstruel. Parce qu’une femme reposée, c’est une femme en pleine santé.

Tu veux apprendre à décoder tout ça et à reprendre le pouvoir sur ton énergie ?
Je t’accompagne avec joie pour que ton cycle devienne enfin ton meilleur allié (et plus jamais ton pire ennemi).

 

Image de par Sarah

par Sarah

Naturopathe & conseillère en Symptothermie

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