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Apéro !
Apéro !

Il fait beau. Il fait chaud. Apéro ! (1/2)

Il fait beau. Les oiseaux chantent. Les hirondelles volent haut. Les bourdons dépouillent les fleurs de Mamie de tout leur pollen. Bref c’est l’été. C’est la saison de l’apéro !

Aujourd’hui, on parle alcool et je t’aide à choisir ta potion alcoolisée.
Laissons de côté les apéros sans alcool qui seront détaillés ultérieurement dans le second article de cette série.

 

Tu es adepte de la bière ?

Métaleux, jardinier, bricoleur, supporter sportif ? La petite mousse est ta dose de fraîches congratulations après l’effort. La bière, ce grand classique du temps chaud comme du temps froid. Trappiste, blonde, brune, légère, solide, aromatisée, tu as l’embarras du choix.

Venons en au but, la bière c’est de l’alcool. Dans l’idéal, consomme-la avec modération. Mais si tu la choisis bio avec un joli label AB, c’est déjà mieux : pas de pesticides !

Skål !
Skål !

De quoi est faite la bière ? Beaucoup d’eau, du malt, du houblon, de la levure. Puis libre court à l’imagination des brasseurs. Tout ça pour un taux d’alcool variant de 0 à 15° pour les plus chargées. Qui dit mieux ? Pour une bonne moyenne, entre 3° et 6°, soit bien moins d’alcool que dans le vin.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire aux douces et larges courbes du profil « abdo kro », une bonne bière ne contient pas de gras. Elle réserve même quelques bonnes surprises : des vitamines B anti-oxydantes, du potassium pour tes nerfs, du zinc pour ta peau, un peu de calcium et phosphore pour tes os ! Quant au bide à bière, figure-toi que nombreuses études scientifiques annoncent que ce n’est pas la bière qui fait le bidon. C’est l’excès ! Comme pour la confiture (mais c’est un autre débat naturopathique). Son problème, ce sont les calories vides, non intéressantes pour ta santé. Pour elle, limite ta bière à l’apéro !

Et si tu as éliminé le gluten de ton alimentation, sache qu’il existe des bières sans gluten. Avec des jolis noms trappistisants comme Glutenberg ou Brunehaut. Mais attention, commence doucement. En 2011, des tests ont montré que certaines bières dites sans gluten en contenaient encore un peu. Malheureusement, je ne sais pas lesquelles, je ne peux donc que te conseiller d’être prudent. Trinquons donc à la bonté d’esprit des brasseurs et souhaitons que les compositions soient améliorés. Bois en connaissance de cause ! Et si ça ne passe pas, tu sauras pourquoi.

Rappelle-toi aussi qu’entre l’alcool et le houblon, à un verre de bière correspond un verre et quart d’urine. Alors bois beaucoup pour compenser et rester bien hydraté. Je parle ici d’eau, évidemment.
La proportion exacte bière/urine dépend un peu de chacun et de la journée que tu viens de passer. Mais c’est très facile à mesurer si ton taux te tracasse.

From pis to pilsner
From pis to pilsner, © Big Browser

Et voici une belle découverte qui devrait te plaire : « From piss to pilsner » ! Une idée grandiose d’urinoirs pour fabriquer de la bière à partir du pipi ! Une chouette idée de recyclage mise en place au festival Roskild en 2015, au Danemark !

Big browser t’en parle dans cet article : Le festival qui transforme l’urine en bière.

 

 

Tu as un gosier en acier et tu préfères les alcools forts ?

Je vais être honnête avec toi, les alcools forts ne sont pas du tout copains avec ton foie ni avec ton cerveau.
Le problème des alcools forts, c’est qu’ils sont plein d’alcool.

Fûts de vieillissement de whisky à Aberfeldy
Fûts de vieillissement de whisky à Aberfeldy

Dès que tu prends en bouche une gorgée d’alcool, une partie entre directement dans ta circulation sanguine. C’est pour ça que certains alcools te montent vite à la tête même sans en avoir bu beaucoup. Je t’épargne la description des effets à court terme de l’alcool qui te monte à la tête.

Le reste de ton apéro fini aussi très rapidement dans tes vaisseaux, par les miracles de l’appareil digestif, mais sans digestion à proprement parler. Et, tranquillement, au cours de sa promenade de santé dans ton système sanguin, tout cet alcool arrive dans ton foie, comme si de rien n’était. Ton foie, c’est ta super usine de traitement des déchets toxiques, dont l’alcool. Tant que ton foie fonctionne à son rythme de croisière, tout roule. Mais en cas d’afflux massif, c’est la panique, le surmenage, voire l’horreur. D’autant que ton foie n’a pas que l’alcool à traiter. C’est juste une toute petite fonction parmi des centaines d’autres. Petite panique temporaire, me diras-tu ? Sauf que… Le souci quand ton foie est encrassé, c’est que tu te retrouves tout plein de déchets, un peu partout, principalement dans les zones de gras. Et quand on est plein de déchets partout, on fonctionne moins bien.

Allez, je te remonte un peu le moral. Le whisky aurait des vertus cardiovasculaires et antistress.
La vodka ne contient aucun colorant toxique nuisible à la santé, et semble-t-il une vodka d’excellente qualité ne donne pas mal aux cheveux !
Le rhum agricole contient plein d’oligoéléments bons pour ta santé.
Le gin… Euh… le gin est un excellent désinfectant.
Et si tu ne sais plus quoi faire de tes bouteilles d’alcools forts blancs, tu peux facilement les utiliser pour fabriquer des parfums d’intérieur avec quelques gouttes d’huiles essentielles bien choisies.

Cheers !
Cheers !

Donc, en bref, si ton truc c’est le whisky, choisis-en un excellent et très cher, le meilleur que tu puisse trouver dans ton budget. Un lourd tourbé, un grand malté, un doux vieilli en fut de sherry, le meilleur des meilleurs. Un dont une simple petite goutte ravira tes papilles et les emmènera au septième ciel. Verse soigneusement un tout petit peu de cet excellent breuvage dans ton plus beau verre. Un verre magnifique pour une potion merveilleuse et un apéro mythique. Et apprécie pleinement chaque goutte. Totalement.

Ensuite, si besoin, tu rattraperas le coup.

L’essentiel dans l’excès, c’est de l’apprécier pleinement !

 

Tu n’envisages pas l’apéro sans champagne ?

Le champagne… Ce vin de fête pétillant ravi l’âme de ses minuscules bulles luxueuses qui font danser la gigue aux neurones non habilités.

Tchin tchin !
Tchin tchin !

Fermentation, filtrage, assemblage, dosage, maturation, millésimes. Il en existe toutes sortes blanc ou rosé, de l’extra-brut qui contient moins de 6g de sucre par litre, au doux qui en contient plus de 50g. Et je ne parle que du vrai champagne, de l’AOC.

Tout comme la bière, il contient plein de bonnes choses : sels minéraux et oligoéléments qui lui donnent ses vertus anti-inflammatoire et anxiolytique. On lui prête même des vertus d’antidépresseur, grâce au lithium qu’il peut contenir.

Côté alcool, c’est un équivalent du vin. Pas terrible donc, mais pas le pire non plus à l’apéro !
D’ailleurs, on dit souvent que le champagne est le meilleur apéro si on ne souhaite pas grossir, car il est peu sucré et peu alcoolisé. Mais il contient beaucoup de calories vides à cause de son taux d’alcool. Aussi, dans tous les cas, un verre de champagne sera toujours plus calorique qu’un verre d’eau gazeuse, et moins bon pour ta santé. Mais qui trinque à l’eau gazeuse ?

Si tu aimes cette sensation de bulles légères et que tu souhaites trouver un substitut de champagne naturel et bon pour ta santé, je te conseille de jeter un œil au champagne de sureau, ou limonade de sureau. C’est très bon et plein de probiotiques.

 

Un peu de douceur alcoolisée et roulez jeunesse : les alcools sucrés !

Na zdorovie !
Na zdorovie !

Tu aimes la douceur liquoreuse des vins sucrés, cocktails, vodka-soda et autres joyeusetés affichées en 4 mètres par 3 dans les stations de métro ? Je te le concède, ça passe comme une lettre à la poste.

On dit souvent que les alcools sucrés montent plus vite à la tête. Mais il semble que cela dépende surtout de ta vitesse de déglutition. En effet, un alcool sucré est plus doux aux papilles, on s’en méfie moins que d’un whisky tourbé qui nécessite de toutes petites gorgées pour préserver son gosier. En résumé, on a tendance à boire plus et plus vite d’un alcool sucré. C’est pour ça qu’à temps égal, ça monte plus vite à la tête, parce qu’on a but plus d’alcool.

Et puis il y a le sucre. Du sucre souvent raffiné et sans intérêt nutritionnel. Le sucre qui appelle le sucre. Puis l’alcool qui appelle l’alcool assez rapidement puisqu’on en a un peu trop dans le sang et entre les neurones. Les alcools doux, c’est rudement bon et ça descend rudement bien. Et ça fait rudement mal à la tête le lendemain.

Connais-tu la cause du mal de tête ? Il y en a plusieurs. La première, c’est que l’alcool est diurétique. Tous les alcools, pas seulement la bière. C’est à dire que l’alcool te fait éliminer de l’eau. Et un cerveau déshydraté est un cerveau douloureux. Ensuite, quand le foie détruit l’alcool, il le transforme en une autre substance qui peut elle aussi faire mal à la tête. Et pour terminer, l’alcool vasodilate tes vaisseaux. C’est pour ça qu’il te donne les joues roses. Mais cette vasodilatation a lieu tout partout en toi, y compris au niveau de ton cerveau, et ça aussi, ça peut donner mal à la tête.

Bref, que dire. Es-tu sûr de ne pas vouloir tenter d’autre potion à l’apéro ? Si non, je te conseille vivement de privilégier les vins bios doux et sucrés qui contiennent de bons oligoéléments. Ça sera toujours meilleur qu’un soda alcoolisé bourré de colorants et arômes de synthèse.

 

Voilà, nous avons fini ce bref tour des apéros alcoolisés. Que te conseiller à part de les consommer avec modération, et surtout avec plaisir ! De mon point de vue, un toxique allègrement stocké sera toujours plus doux qu’un autre avalé avec ressentiment. Et il sera plus facile à éliminer ultérieurement.

Et si la potion préférée prend un goût amer après lecture de cet article, je te donne rendez-vous dans cet article où je te parle des apéros sans alcool : Il fait beau. Il fait chaud. Apéro ! (2/2)

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